Jour 1 : où tu apprends qu’en Bretagne il y a un léger dénivelé

Samedi 9 août 2014 : ça y est c’est le grand jour!

Après avoir attendu pendant un an ce voyage, nous voila fin prêtes pour la grande aventure, ou presque parce qu’on ne part pas non plus au fin fond du Tadjikistan (soyez certains que je n’ai rien contre les tadjiks). C’est sous un grand soleil et un ciel bleu que nous nous réveillons. Petit déjeuner, rangement des dernières affaires, installation des vélos sur le coffre de la voiture, le temps d’un dernier au revoir et nous quittons Camaret vers 11 heures. C’est H. & H. qui nous conduisent jusqu’à la Pointe du Raz, notre point de départ. Nous nous mettons en route et faisons un premier arrêt assez rapidement car j’ai oublié mon casque. J’avais préparé chez moi, bien soigneusement, une liste avec toutes les affaires à emmener, le casque devant approximativement figurer en tête mais j’ai réussi à l’oublier. La bonne blague! Le temps de palier cet oubli et nous reprenons la route.

Rien à signaler sur le parcours de la matinée si ce n’est que je constate rapidement que c’est sacrément vallonné. Nous longeons en effet le Menez Hom qui fait parti de la chaîne des Montagnes Noires. Il culmine à à 330 mètres : vous allez me dire que c’est pas bien méchant mais quand même! J’avais mal aux cuisses rien que d’imaginer pédaler sur le bazar. Wikipedia nous indique même que le Menez Hom parait beaucoup plus haut car il est très proche de la mer (à 6 km seulement). Mon impression de grandeur n’était donc pas complétement infondée, non? (NON)

Pour le repas nous faisons une halte sur la plage de Sainte Anne la Palud qui appartient à la commune de Plonévez-Porzay située en baie de Douarnenez. Le mer est basse, la plage est immense, le soleil brille, le vent souffle un peu (on en profite pour manger nos cheveux en même temps que le repas), le fond de l’air est frais mais la vue est royale. En bordure de plage on trouve un modeste Hotel de la plage (de 192 à 487 euros la nuit) plutôt sympathique. La vue des chambres ne doit pas être trop dégueu’ au réveil. On tente un café en terrasse mais à 4 euros le café, on reprend vite la route.

Beatriz Sirvent - Plage de Ste.-Anne la Palud, en Presqu'île de Crozon - CC BY-NC-SA 2.0

Vue panoramique de la plage de Sainte Anne la Palud (avec à droite un bout du « modeste » relais & châteaux « Hôtel de la plage »…)

Photo extraite du site de réservation de l'Hotel de la plage.

La plage de Sainte Anne la Palud vue d’en haut

Nous arrivons à la Pointe du Raz vers 15 heures. Sur notre road-book initial nous avions envisagé pour le 1er jour du voyage un trajet Pointe du Raz-Pont l’Abbé soit une cinquantaine de kilomètres. Je m’étais dit que peut-être nous aurions pu nous mettre en route dès le samedi mais au vu de l’organisation nous remettons sans problème au lendemain. Nous nous mettons donc en quête d’un camping. On trouve notre bonheur à Kerguidy Izella, un hameau de Plogoff et plus particulièrement à la ferme du bout du monde. C’est un petit camping familial calme et même recommandé par le Routard. On aurait même pu choper un bouteille de cidre gratuite en présentant le guide mais on n’a pas osé.

Pour 2 personnes et un emplacement réservé pour une nuit nous nous en tirons pour 8,50 euros. Qui dit mieux? Je n’aurai de cesse de m’étonner tout au long du voyage des prix très souvent ridiculement petits que nous débourserons pour nous loger. Les plus aventureux me diront probablement que nous aurions pu faire encore plus d’économies en faisant du camping sauvage mais nous avions décidé dès le départ que nous ne choisirions pas cette option.

Nous installons la tente et nos affaire pendant que H. & H. réservent une caravane dans le camping pour la nuit. Nous décidons de visiter Audierne, la ville la plus proche dans la perspective de récupérer de la documentation à l’office du Tourisme. Après nous être désaltérés (d’une bière pour P. et d’un cidre pression pour moi. D’ailleurs à ce sujet quel est l’intérêt du cidre pression? Personnellement je n’ai vu aucune différence avec le cidre en bouteille), nous partons à la conquête de la ville.

 Konrad Hädener - Audierne - CC BY 2.0

Le port d’Audierne

 muffinn -  Audierne shutters - CC BY 2.0

Les volets d’Audierne. Une photo qui ne sert pas à grand chose mais que je trouve jolie…

Nous nous promenons autour du port, nous nous perdons dans le dédale des venelles du centre historique et nous découvrons l’église Saint-Raymond construite entre le XVIe et le XVIIIe siècle (dans lequel se tient une petite exposition d’art contemporain). L’église étant situé sur les hauteurs de la ville, nous profitons également de la vue sur la mer.

Ludovic Péron - Audierne - Église Saint-Raymond - CC BY-SA 3.0

L’entrée de l’église Saint Raymond

Droits : Commune d'Audierne

Les petites rues du centre de la vieille ville

Droits : commune d'audierne

Passion venelle!

 Magali M - Audierne - CC BY 2.0

Une autre vue du port avec dans le fond un aperçu des églises Saint Raymond et Saint Joseph sur les hauteurs de la vieille ville.

Nous essuyons quelques gouttes fraiches en fin de journée. Nous faisons quelques courses et rentrons au camping. La soirée suit son cours et je retrouve mes vieilles anciennes sensations de campeur (campeuse ça passe ou pas?). Bonheur des blocs communs et des toilettes collectives! 😉 Nous nous couchons tôt pour mieux avaler les kilomètres du lendemain. La nuit agitée ne permettra pas à P. d’avoir un sommeil des plus calmes, pendant que moi je dormirai comme un bébé! Mais tout ça je vous le raconte la prochaine fois…

J’ai réussi à publier deux billets en moins de deux semaines : je suis joie et fierté. Rendez vous vite (enfin je l’espère) pour le début des choses sérieuses…

Bicyclettement vôtre!

H.

Ps : pour ceux abonnés au blog, il y a un eu un petit loupé concernant cet article. J’ai publié dans un moment d’égarement et de grand n’importe quoi le brouillon. Veuillez m’en excuser! J’ai expié ma faute en me flagellant en place publique. Ca vous va comme sentence?

Ps 2 : si vous n’étes pas (encore) abonné(e) au blog (MAIS COMMENT CELA EST IL POSSIBLE!), je ne peux que vous y encourager. Il suffit simplement d’indiquer votre adresse mail dans la rubrique « Envie de faire partie de la team « Pauline et Hélène à vélo! »? » dans la colonne de droite. Et comme d’habitude un abonnement : un chaton sauvé!

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(Re)démarrage

Après avoir pédalé,

après avoir mangé beaucoup de crêpes, de far breton et de kouign-amann,

après avoir beaucoup ri,

après avoir monté quelques côtes,

après avoir découvert le Breizella, erzat de nutella breton additionné de caramel au beurre salé,

après être devenues des professionnelles du montage/démontage de tente Quechua,

après avoir parcouru 410 kilomètres (QUATRE CENT DIX KILOMÈTRES, les gars! Record de 2013 battu!) et surtout,

après avoir passé 6 mois à procrastiner et à se dire que ça serait peut-être le moment d’en parler sur le blog,

chers lecteurs voici venu le temps du récit de notre voyage à vélo en Bretagne. (Enfin! Oui je sais)

J’espère que vous êtes encore quelques uns derrière l’écran à me/nous lire même si j’ai bien conscience que pfiouuu, ça fait Pépin Le Bref (comme le dirait si bien P.), que je ne suis pas venue par ici. Ai-je-besoin d’en présenter les raisons? NON (vous remarquerez mon sens aigu du débat). La perspective d’un nouveau voyage à deux en 2015 et d’un projet en solo (ou presque) pour moi, m’a probablement donné envie de revenir vous raconter toutes nos aventures et péripéties de l’été 2014 (et il y en a eues!) .

Pour ceux qui n’auraient pas tout bien suivi, nous sommes parties du 9 au 22 août 2014 pour un voyage à vélo majoritairement en Finistère sud, avec une petit incartade dans les Côtes d’Armor et en Morbihan. Nous sommes parties avec un itinéraire de base (que je vous avais présenté ici) mais qu’on a beaucoup adapté et modifié en cours de route en fonction de nos envies, de ma forme physique (oui j’ai eu quelques difficultés), du calendrier et du temps (les aléas du direct en somme). Je vous présenterai au fur et à mesure des billets le trajet.

Pour résumer un peu l’esprit du voyage, je dirais en tout simplicité que ce fut génialement génialissime et fabuleux. Bien sur il y a eu des mauvais moments, des moments d’angoisse extrême (oui au moins) et de désespoir (genre quand on n’avait plus de biscuits à grignoter), mais personnellement j’ai vécu deux semaines de pur régal. J’imagine que pour P. c’est pareil puisqu’elle n’est point réfractaire à recommencer une session vélo cette année.

Pendant le voyage j’ai eu la brillante idée de rédiger un journal de bord assez détaillé. C’est grâce à dernier que je vais tout vous raconter (ou presque parce que j’ai quand même ma dignité). Aujourd’hui pour commencer on va parler des quelques jours qui ont précédé le début du voyage.

La première fois que j’ai posé un pied en Bretagne, ça ressemblait à ça.

P. étant en vacances à Camaret la semaine précédent notre voyage, je l’ai rejointe le jeudi 7 août. L’expression Finistère n’a jamais aussi bien porté son nom lorsque vous tentez de rejoindre en train le point le plus à l’ouest du vieux continent. Après 1 heure de RER, 5 de TGV et 40 minutes de TER, j’ai enfin pu poser un pied en territoire breton à la gare de Pont de Buis.

Passé le choc de l’arrivée (après 7 heures de transport le simple plaisir d’être en  dehors de toutes infrasctrutures appartenant à la SNCF, vous donnerez presque le sentiment de la liberté retrouvée), je me suis installée à l’entrée de la gare patientant gentillement que P. et sa maman viennent me chercher. C’est alors qu’à l’insu de mon plein gré, je suis entrée en interaction avec le peuple breton, et je dois dire que ce contact avec la population autochtone m’a laissé…dubitative.

Je me suis en effet fait alpaguer par un trio de trois gaillards (du genre teuffeurs-punks à chien-alcooliques-drogués : AB-SO-LU-MENT CHAR-MANTS donc) en quête d’amour (et plus si affinités). A leur démarche, j’ai pu constater qu’ils n’avaient pas bu que du cacolac au gouter, ni manger que des cigarettes au chocolat. Après que le leader du groupe que nous appellerons GAETAN m’ait demandé une cigarette, pourquoi j’étais là, d’où je venais et mon prénom, il a fini par m’avouer la raison profonde de sa présence à savoir que son ami avait très envie de faire connaissance avec moi (pour info l’ami en question me regarder avec des yeux fort bilouteux tout en suçant langoureusement son doigt (si si j’vous jure)).

« VEUILLEZ VOMIR ICI »

J’avoue que d’habitude quand les gens sont en retard, ça ne me fait ni chaud ni froid. Pour cette fois-ci c’est avec un grand soulagement que j’ai vu P. et Josy ENFIN arriver. Mais Gaetan n’en avait pas fini (Les bretons sont têtus. Le sais-tu? ). Alors que nous étions sur le point de partir il m’a interpellé une dernière fois avec cette phrase tellement poétique « t’aurais pas un 06 par hasard? ». J’ai été dans l’obligation de décliner sa proposition malgré le caractère hautement attractif de sa demande. J’ai peut-être loupé un truc non? Qu’en pensez vous? En tout cas, le voyage s’annonçait riche en rencontres fort intéressantes.

Nous avons fini par rejoindre en fin de journée Camaret, toute la famille de P. (et mon vélo qui avait fait le voyage en voiture) pour une soirée très calme : au programme tarot, crêpes et repos. Camaret est un ancien port langoustier qui s’est reconverti dans le tourisme et la plaisance. On y trouve encore de vieux bateaux de pêche agonisant de façon fort pittoresque pour le plus grand plaisir des touristes. Je n’ai pas eu l’occasion de m’y balader longtemps mais c’est un très chouette endroit. J’y retourne en mai à l’occasion d’un nouveau voyage en Bretagne (cette fois ci à pied!) : j’espère en voir plus!

Bruno Jargot - Port de Camaret-sur-Mer - CC BY 2.0

Le port de Camaret avec à droite la Tour Vauban (inscrite au patrimoine mondiale de l’UNESCO)

Franz-Josef Molitor - Camaret sur mer_11529 - CC BY 2.0

Les commerces du port

Frédérique Voisin-Demery - Le sillon de Camaret - CC BY 2.0

Le sillon (Il s’agit à la base d’une accumulation naturelle de galets. Maintenant, le sillon est artificiel) avec au fond la chapelle Notre Dame de Rocamadour et la Tour Vauban

Le lendemain c’est sous un ciel gris et une pluie fine que nous nous sommes réveillées (BIENVENUE EN BRETAGNE!). Nous avons bravé les éléments pour faire quelques courses, manger du kouign-amann (mon premier!) et cuisiner. Nous avons profité du retour du soleil en fin d’après midi pour marcher en empruntant le GR34 (alias le chemin des douaniers qui longe l’ensemble des côtes françaises) et plus particulièrement autour de la pointe de Pen Hir. Les falaises, les embruns, la mer, la bruyère, les paysages à couper le souffle : je suis tombée sous le charme.

Bruno Jargot - Pointe de Pen-Hir -  CC BY 2.0

La pointe de Pen-Hir

Bruno Jargot - Vue sur l'anse de Pen Hat à partir de la pointe de Pen-Hir -  CC BY 2.0

La vue!

Erick LEVASSEUR - Pointe de Pen-Hir Camaret sur mer - CC BY 2.0

Les falaises avec derrière les trois « Tas de Pois » (pas facile à dire ça!)

Après cette folle après-midi nous sommes rentrées : il fallait continuer notre régime alimentaire breton (crêpes/kouign-amann nature et aux pommes/cidre) pour reprendre des forces. Nous avons terminé la journée à préparer nos affaires pour le grand départ du lendemain. A 22 heures 30 nous y étions encore… Moi en train de faire du tri (j’avais définitivement pris trop de chose) et P. tentant de mettre au point l’installation de ses sacoches. J’ai noté dans mon journal de bord : « dernière nuit à Camaret agitée : cauchemars et mal de tête ». L’angoisse du départ probablement…

C’est tout pour aujourd’hui! La prochaine fois je vous raconte notre premier week end du voyage… J’espère ne pas mettre 6 mois à vous publier l’article (fingers crossed!),

A très bientôt!

Bicyclettement vôtre (oh que ça m’avait manqué ça!),

H.

La liste

Depuis que j’ai découvert les joies du voyage à vélo, je suis devenue une lectrice régulière de blogs abordant ce sujet. J’ai constaté que beaucoup de voyageurs publiaient la liste des choses qu’ils emportaient en voyage.

Parce qu’il y a autant de listes que de voyageurs ; parce que moi ça m’a aidé et que je me dis que ça peut peut-être rendre service à d’autres personnes et parce que je fais comme tout le monde, comme une vraie petite moutone (femelle du mouton plus communément appelée brebis ou biquette pour les intimes), je vous propose aujourd’hui la liste de ce que je vais emporter cet été.

Pour rationaliser les choses, nous avons bien évidemment préparé à deux nos sacoches afin qu’elles se complètent. Vous trouverez ainsi les choses que j’emporte à titre personnel mais également ce que nous emportons pour deux, dans ce cas vous trouverez un *.

Bretagne - Pointe du Raz - LaurPhil - (CC BY 2.0)

Je vous présente le point de départ de notre voyage : la Pointe du Raz. Techniquement c’est ici que tout commencera dans un peu plus d’un mois… J’ai hâte!

Matériel vélo 

  • 1 petite pompe*
  • 3 démonte-pneus* : parce qu’avec deux, je ne sais pas pourquoi je galère tout le temps…
  • 1 kit de réparation pour chambre à air* : colle, rustines et petit grattoir
  • 1 chambre à air de rechange*
  • 1 chiffon* : en cas de remise en place de chaîne
  • 1 antivol par personne (ou plutôt par vélo)
  • des éclairages avant/arrière : même si j’ai une dynamo, je sais que dans une côte, je ne vais pas éclairer grand chose. Mieux vaut avoir un kit de secours 😉

Hygiène/Soin

  • 1 savon de Marseille  : qui nous permettra de nous laver et de laver nos vêtements si besoin est
  • 1 shampoing solide* : qui présente l’avantage de prendre beaucoup moins de place et d’être plus léger qu’un shampoing liquide classique
  • 1 déodorant en stick : car j’aime mon prochain et surtout P.
  • 1 trousse de premier secours* préparé avec amour par la maman de P. qui est infirmière (Mercis Josy!) : désinfectant, compresses stériles, pansements pré-découpés (comme ça, pas la peine d’emmener une paire de ciseaux), paracétamol, serum physiologique, L52
  • 1 répulsif contre les moustiques + 1 petite bouteille d’huile essentielle de lavande (5ml)* : très efficace contre les démangeaisons liées aux piqûres d’insectes
  • 1 crème solaire visage (50 ml) et corps (100 ml)*
  • 1 flacon de gel hydroalcoolique (50 ml)*
  • 1 rouleau de papier toilette* (oui j’ai décidé de ne rien vous cacher) : qui servira de papier toilette et de mouchoir
  • 2 serviettes en micro fibre : une serviette pour se laver, une serviette pour la plage/la baignade
  • 1 brosse à dent + 1 petit tube de dentifrice (75 ml)*
  • 1 miroir de poche*

Comme je suis une vraie fille, je vous mets aussi toutes les petites choses futiles mais complètement indispensables à ma personne.

  • 1 pince à épiler : pas si futile que ça, puisque très utile pour enlever le dard d’une abeille ou une écharde
  • du gel d’aloe véra (100 ml) : pour l’hydratation de la peau du visage et du corps (très utile également pour soulager les MÉCHANTS coups de soleil)
  • du beurre de karité (60g) : pour éviter la peau de croco et garantir un bronzage optimal
  • 1 éponge konjac + du savon d’alep pour se nettoyer le visage
  • de l’huile de jojoba (60 ml) : qui peut servir de démaquillant et de crème nourrissante pour le visage
  • de l’huile essentielle de tea trea (5ml) : en cas de crise d’acné (joie d’avoir 27 ans et des problèmes de peau d’une ado de 13 ans…)
  • deux, trois bricoles de maquillage pour faire ma coquette

Si je me rends compte que je n’ai plus de place et que j’ai eu les yeux plus gros que les sacoches, je ferai un léger tri dans ces petites futilités.

Affaires de bivouac

  • 1 duvet : C’est une amie de P. qui nous prête les duvets cette année (AMELIE SI TU ME LIS : MILLE MERCIS). De l’utilité d’avoir une ancienne scout dans ses connaissances… 😉
  • 1 couverture de survie en lieu et place du tapis de sol
  • 1 matelas gonflable léger
  • 1 oreiller gonflable
  • 1 lampe frontale
  • 1 popote deux personnes* toujours prêtée par Amelie, à laquelle nous avons ajouté des timbales en aluminium en lieu et place des gobelets en plastique
  • 1 tente* : Devinez qui nous la prête? (Petite indice ça commence par « A » et ça finit par « Mélie »). Pour ne pas avoir de mauvaise surprise, nous nous sommes entraînées à monter/démonter la tente avant le départ. On pense que c’est une bonne idée car cela permet de prendre le coup de main et de s’assurer qu’il ne manque pas de pièces (vérification utile que la tente soit neuve ou d’occasion d’ailleurs). La première journée nous avons prévu de faire une cinquantaine de kilomètres. Autant vous dire qu’on ne va peut-être pas avoir envie de passer 2 heures sur le montage de tente à l’arrivée.
  • 1 couteau de compet’ : pour affronter tous les saucissons bretons. De charmantes et délicieuses personnes m’ont ramené d’une virée en Aubrac un couteau de poche réalisé entièrement à la main par un maître coutelier basé à Laguiole. Autant vous dire que le truc est increvable et garanti à vie. En plus de la lame repliable, le couteau est équipé d’un tire bouchon. J’ai suggéré à P. la possibilité de nous offrir de temps en temps une goutte de vin en fin de journée. Cela n’a pas semblé l’emballer (à mon GRAND étonnement d’ailleurs) mais je ne desempére pas de déguster un verre de Chardonney après une rude journée de vélo…
  • 1 gourde de 75 ml
  • 1 boite en plastique pour conserver de la nourriture* (si besoin est)
  • 3 pinces à linge : pour faire sécher nos vêtements ou pour garantir la bonne conservation de paquets de nourriture entamés.
  • Un peu de nourriture en cas de coup de pompe : biscuits énergisants, compotes en tube…

Vêtements, chaussures (pour un peu plus de 15 jours de voyage)

  • 2 jupes
  • 2 hauts
  • 1 robe
  • 1 pantalon léger (en lin)
  • 1 gilet léger
  • 1 pull
  • 1 polaire très épaisse : qui va prendre beaucoup de place mais qui garantira ma survie en cas de temps pourri
  • 1 pyjama relativement chaud
  • 1 collant épais : j’ai privilégié la solution jupe/collant plutôt que celle d’un jean en cas de froidure. Ça prend moins de place, c’est plus léger et ça tient tout aussi chaud.
  • 1 écharpe légère
  • 1 paire de chaussures fermées
  • 1 paire de chaussures ouvertes
  • 1 chapeau à bord large en tissu : utile en cas de soleil ou de pluie, notamment pour la porteuse de lunettes que je suis. J’ai privilégié un chapeau en tissu car on peut le plier et donc le ranger dans ses sacoches sans problème.
  • 1 maillot de bain
  • 1 vêtement contre la pluie
  • 1 vareuse en guise de coupe vent
  • of course des sous vêtements (mais je passerai sous silence ce point ;))

Extras

  • 1 appareil photo + cable USB + chargeur*
  • 1 téléphone portable + chargeur
  • 1 portefeuille en mode allégé avec uniquement :
    • ma carte d’identité
    • ma carte de réduction SNCF
    • ma carte vitale
    • ma carte de mutuelle
    • ma carte bleue
    • et de l’argent liquide
  • 1 petit carnet Calepino : car j’aime l’éthique de cette entreprise nantaise
  • 1 porte mine (pas besoin de taille crayon) + 1 gomme + un stylo bille pour écrire de jolies cartes
  • 1 carte Michelin Finistère-Morbihan (carte départementale n°308)*
  • le guide du routard Bretagne Sud*
  • le vélo guide : La Bretagne à vélo : Le canal de Nantes à Brest*
  • 1 roman. Je ne prendrais pas de poche mais un modèle encore plus petit : un Point2 (qui s’autoproclame « format hyperpoche »). Malheureusement le catalogue des titres n’est pas très fourni. Je pense cependant avoir trouvé mon bonheur : ce sera Les chutes de Joyce Carol Oates ou La ville des prodiges de Edouardo Mendoza. Petite remarque : si ce format a de très grands avantages (gain de place, poids léger), il a aussi un gros inconvénient son prix : 12.90 euros la bête! Heureusement je travaille à côté de Gibert Joseph (mon fournisseur officiel de découverts bancaires). Je pourrai donc en trouver un en occasion à 5 euros…

Voila je crois que c’est tout! J’espère ne rien avoir oublié même si je suis intimement convaincue que j’en ai pris trop… Je ferai le point au retour sur ce qui n’a pas été utilisé.

La prochaine fois je vous parle des sacoches que j’ai choisi/acheté pour le voyage.

Bicyclettement vôtre,

H.

La théorie

Dans la vie, il y a la théorie et la pratique. Sur le papier (et surtout dans sa tête), on élabore des projets avec de jolis calendriers et de belles échéances. Et puis pour une obscure raison, toute la mécanique pensée et réfléchie se grippe à un moment donné. On rentre alors dans une sorte de n’importe quoi, plus communément appelé joyeux bazar. Généralement on finit toujours pas retomber sur ses pattes (pieds?) mais souvent en empruntant des chemins qu’on n’avait pas prévu de prendre au départ (j’ai l’âme d’un berger guidant ses brebis aujourd’hui. L’esprit de Jean Claude Van Damme m’habite).

Par exemple en théorie ce blog devrait être alimenté d’un article par semaine (objectif modeste et atteignable). Cependant dans la pratique nous pouvons constater que depuis 2 mois, il ne s’y est rien passé. C’est moche je sais, mais que voulez vous, le blog s’est simplement adapté à différentes contraintes et à des éléments indépendants de sa volonté. Il a emprunté un chemin désertique avant de retrouver l’oasis d’une nouvelle publication.  Aujourd’hui JOIE et BONHEUR, le blog reprend du service. Tout finit donc pas rentrer dans l’ordre…

Pour notre prochain voyage c’est un peu la même chose. Non, nous n’espérons pas traverser une contrée désertique peuplée de chameaux et de dromadaires avant de retrouver l’oasis d’une crêperie où boire de l’hydromel, tout en dégustant une galette (3615 cliché bonjour!) ; mais nous avons bien conscience que nous allons devoir nous adapter et faire coexister pratique et théorie, le tout de manière sereine. Les aléas du direct comme le dirait si bien Gérard Holtz…

La théorie en l’occurrence, c’est le parcours que nous avons élaboré (enfin que P. a élaboré car dans le binôme H. et P., c’est elle qui manie comme personne les cartes Michelin). Nous avons tout bien calculé : le nombre de kilomètres par jour, la durée de chaque étape, l’utilisation au maximum de voies réservées aux vélos, le dénivelé proportionnel à notre entrainement physique, l’équilibre entre voyage à la mer et voyage dans les terres, notre souhait d’éviter la foule des touristes tout en découvrant de chouettes lieux… Bref! On a tout bien fait SAUF que j’ai quand même la vague impression qu’un jour on va se retrouver à faire 80 kilomètres à côté d’une autoroute en ayant monté 3 côtes, le tout sous la pluie…

Aujourd’hui je vais donc vous présenter notre parcours théorique. Lorsque nous serons revenues de voyage, je ferai un petit comparatif pour voir comment la pratique a modifié la théorie. Notre périple s’organise en trois parties (j’aime faire des plans de dissertation dans la vraie vie) :

  • Partie 1 : La pointe du Raz,
  • Partie 2 : Le canal de Nantes à Brest et
  • Partie 3 : Le Golf du Morbihan.

Cette année j’ai essayé de m’améliorer sur la présentation du parcours. Je vous propose donc une jolie carte (qui en plus a un côté gayfriendly). Chaque ville-étape est signalée par une lettre (pour faciliter la compréhension dans le descriptif du parcours ci dessous, vous retrouverez à côté de chaque ville sa lettre correspondante). Je n’ai volontairement pas mis les itinéraires car Google Maps ne présente pas les voies vertes et autres pistes cyclables que nous allons emprunter. J’espère que ce sera clair pour vous. N’oubliez pas de faire glisser la carte (non je ne vous prends pas pour des débutants, mais je pense aux lecteurs nés avant 1960). N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez!

Partie 1 : La pointe du Raz

Jour 1 : Pointe du Raz (A) – Pont l’Abbé (B)

Jour 2 : Pont l’Abbé (B) – Loctudy (C) – Ile des Glénan (D) – Concarneau (E) –

Pour cette journée, peu de vélo mais du bateau et une journée découverte sur l‘archipel des Glénan.

Jour 3 : Concarneau (E)- Quimper (F) – Chateaulin (G)- Pleyben (H)

Pour rejoindre Chateaulin, nous prendrons le train à Quimper, une bonne occasion de tester la cohabitation TRAIN/VELO!

Partie 2 : Le canal de Nantes à Brest

Nous emprunterons gaiement le canal du JOUR 4 au JOUR 10 avec un parcours de Pleyben (H) jusque Josselin (O). Nous n’avons pas preparé les étapes les unes après les autres. Nous savons juste qu’au jour 10 du voyage, il faudrait être à Josselin (enfin ça serait bien mais rien n’est obligatoire).

Pour préparer le voyage nous avons consulté le vélo-guide « La Bretagne à vélo : Le canal de Nantes à Brest et la Vélodysée » (ISBN : 9782737361197). Dans cet ouvrage (que nous allons emporter dans nos sacoches), des étapes sont proposées. Pour faire notre itinéraire il est prévu 4 étapes de 50 kilomètres. Autant vous dire qu’on va être assez large (on se laisse un peu de marge « au-cas-où-on-ne-sait-jamais »). Nous pensons parfois rester 2 jours au même endroit, histoire de découvrir les alentours du canal (ou pour s’abriter sous la tente en cas de journée pluvieuse, n’oublions pas qu’on est en Bretagne).

Sur la carte j’ai placé les principales villes par lesquelles nous allons passer. Si vous voulez voir notre parcours, je vous conseille de zoomer, vous verrez ainsi le canal que nous longerons.

Partie 3 : Le Golf du Morbihan

Jour 11 : Josselin (O) – Questembert (P)

Jour 12 : Questembert (P) – Sarzeau (Q)

Pour les trois derniers jours du voyage nous prévoyons de découvrir le Golf du Morbihan à vélo en ayant un point de chute sur la presqu’ile de Rhuys. Nous n’avons prévu aucun itinéraire. Tout se fera en fonction des envies… Peut être prendrons nous le bateau pour passer la journée sur une ile (Houat, Hoedic, Belle Ile ou encore l’Ile aux Moines : le choix est vaste)?  Peut être resterons nous sur la plage toute la journée, pour griller comme pendant un mechoui? Peut être passerons nous 3 jours dans le lit à récupérer? On ne sait pas mais en tout cas ça sera l’aventure!

C’est tout pour aujourd’hui!

Rendez-vous bientôt (je ne sais pas vraiment quand, mais ça peut être dans 3 mois ;))

Bicyclettement vôtre (pour toujours),

H.

Ps : non je ne suis pas folle, je sais que je vous ai mis deux cartes strictement identiques. C’est simplement pour faciliter la lecture… 😉

Viens, on part!

Dialogue de moi avec moi même.

– Viens, on part! Allez, on y va!

– …

– On laisse tout comme ça en plan et on s’en va. Pas longtemps, juste quelques jours. Pas besoin d’aller bien loin, quelques heures de train et on y sera.

– …

– Les dossiers et les échéances attendront.

– …

– Allez viens, on va voir la mer pour fuir la pollution, les gens cons, la grisaille, le RER et pour avoir le plaisir de s’asseoir devant l’océan et de regarder le temps passer.

– Ok d’accord mais où?

– En Bretagne par exemple, sur l’archipel des Glénan.

-Et ça ressemble à quoi?

– A ça :

Archipel des Glénan - Manuel - (CC BY-NC-ND 2.0)

Archipel des Glénan

P1010178 -  Cristina Barroca - (CC BY-NC-ND 2.0)

Toujours les Glénan

Iles de Glénan - Heike S Neumann - (CC BY-ND 2.0)

C’est certain que l’eau de la mer du Nord ne ressemble pas vraiment à ça!

Aujourd’hui, pas beaucoup de texte mais quelques photos pour s’évader et saliver de nos prochaines vacances. L’archipel des Glénan c’est un peu Tahiti mais en version bretonne. Non? Situés dans le Finistère au sud de Concarneau, les 7 ilots qui constituent l’archipel ont des faux airs d’iles paradisiaques, perdues au fin fond de l’Océan Indien. Personnellement allez visiter les Seychelles ou Tahiti ne me fait absolument pas rêver, mais là pour le coup, j’irai bien me balader sur L’ile Saint Nicolas (île principale des Glénan).

Récemment avec P. nous discutions de l’itinéraire de notre road-trip bicycletien. Il faut savoir que dans la team « Pauline et Hélène à vélo » c’est plutôt P. qui gère les cartes Michelin et IGN. Gloire à elle! Justement ma cyclist-partner m’interrogeait sur la douloureuse problématique de la France moche. Qu’es ce donc? Je m’explique.

Comme l’année dernière nous savons que parfois, sur les 2 semaines de notre voyage, nous allons traverser des villages pas folichons, croiser des nationales glauques, loger dans des campings fervents adeptes de Patrick Sebastien ou encore constater que pour certains le mot « poubelle » n’existe pas. Si la Bretagne a des décors de cartes postales, on sait que parfois ça sera peut être moins bien mais on n’appréciera d’autant plus le contraste! Quoiqu’il en soit on trépigne d’impatience…

Concernant l’itinéraire il est en cours de fignolage. On vous en parle donc très vite!

C’est tout pour aujourd’hui!

Bicyclettement vôtre,

A bientôt,

H.

Ps : et donc on écrit bien l’archipel des Glénan sans S même s’il y en a plusieurs!

L’énigme du drapeau breton

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais on n’est pas très productives sur le blog en ce moment. La faute à quoi? A pas grand chose en fait. Pas d’envie, pas de motivation, pas de choses assez intéressantes à dire et paf : on passe 2 semaines sans nouvelles. Mais aujourd’hui j’ai envie donc c’est parti!

Pour ce fracassant retour, je me suis dit qu’il pourrait être intéressant de décrypter ensemble, l’un des signes kabbalistiques les plus mystérieux qu’il soit : l’énigme du drapeau breton. Avez vous remarqué que souvent, pour une raison absconse, on croise des drapeaux bretons un peu partout (surtout hors de Bretagne d’ailleurs), et particulièrement lors de rassemblement de liesse populaire (du type victoire sportive, élection présidentielle ou festoche, autre que les Vieilles Charrues et le Festival du bout du monde)?

Face à cette légende urbaine [i-qué-s’appélorio-quézac], Le Gorafi site dont le sérieux n’est plus à vérifier (c’est pas moi qui le dit, c’est Christine), a lancé une enquête sur le sujet. Ouest France à l’occasion des JO de Londres en 2012 avait relayé la mésaventure d’un papa breton à qui on a interdit de sortir son drapeau fétiche, pour soutenir sa fi-fille. SCANDALE, mes amis! Il semblerait donc qu’il y ait une large tendance à dégainer le drapeau régional chez nos amis bigoudens et confrères.

Je ne vais pas me risquer à tenter d’élucider ce mystère de la nature, mais je me suis dit qu’il serait intéressant de découvrir ensemble, et-sous-vos-applaudissements-bien sur, la signification du drapeau breton. Pourquoi le noir? Pourquoi le blanc? Et surtout pourquoi des rayures? Tentons d’apporter des réponses claires à ces problématiques oh combien cruciales.

Gwenn ha Du aux Portes Mordelaise - Rennes - Marc Loret - (CC BY-NC-ND 2.0)

Tout d’abord le drapeau breton s’appelle le Gwen Ha Du bon tabac dans sa tabatière, ce qui signifie noir et blanc en breton. Je ne vais pas vous faire tout l’historique du bazar, mais la version actuelle a été créée entre 1923 et 1925 par Monsieur Morvan Marchal (militant nationaliste à ses heures perdues et dont on présume, au vu de son prénom, que l’enfance n’a pas dû être facile tous les jours). Le drapeau synthétise les différents emblèmes qu’ont utilisés les bretons, dans le passé. Morvan a donc mis tout cela dans un shaker magique pour nous pondre le Gwen Ha Du.

Le drapeau est constitué de 9 bandes horizontales de tissus représentant les 9 pays historiques de Bretagne. Les 4 bandes blanches représentent ceux de Basse-Bretagne : Cornouaille, Léon, Trégor et Vannetais. Les 5 noires ceux de Haute-Bretagne : Pays Nantais, Rennais, de Saint-Brieuc, de Saint-Malo et de Dol.

Carte pas jolie mais utile pour comprendre!

Dans le coin supérieur à gauche, on trouve de petites hermines. Toutes les sources que j’ai consultées utilisent prudemment le conditionnel, pour expliquer l’origine de ce signe fort répandu dans l’héraldique (j’aime utiliser des mots compliqués). De ce que j’ai pu lire, les mouchetures d’hermines seraient là pour représenter la Bretagne dans sa globalité, comme une espèce de symbole fédérateur liant la Bretagne d’hier, d’aujourd’hui et de demain (BHL sort de ce corps…). Ce qui est certain par contre, c’est que l’hermine était déjà présente dans les armoiries des ducs de Bretagne au XIIIe siècle. Donc elle n’est pas complétement sortie de nul part…

Voila! Vous savez désormais tout sur le drapeau : de quoi emballer sévère le prochain/la prochaine breton(ne) que vous croiserez…

A bientôt,

Bicyclettement vôtre,

H.

Ps : Alexys, Valerie et Boyd alias Patate (leur chien), vont bientôt partir faire un tour de l’Amérique du Nord en tricycle couché. Ils partiront le 12 avril pour une grande aventure de 18 mois à travers le Canada et les USA. A cette occasion, ils ont ouvert un blog que je lis régulièrement. Il y a quelques jours ils ont publié sur leur page facebook une photo de leurs préparatifs et devinez quel drapeau ils ont installé sur leurs tricycles? Un drapeau breton of course!

On a lu… épisode 1

A l’occasion de mon dernier anniversaire des gens biens sous tout rapport (ou presque), ont eu la bonne idée de m’offrir un livre sur le vélo. Comme toujours, étant donné que j’ai approximativement 23 livres sur ma « to read-list »,  j’ai mis un peu de temps avant de m’y mettre. Une fois lue, approuvée et validée, je me suis dit que cette lecture  pourrait être l’objet d’un billet sur le blog. Par la même occasion, prise dans un élan d’enthousiasme et de folie (rien ne m’arrête dans ce bas monde), j’ai pensé qu’on pourrait créer une rubrique sur le blog, présentant nos lectures plus ou moins cyclistes en rapport (ou pas), avec notre prochain voyage. Si vous avez des suggestions : on est preneuses!

Aujourd’hui pour ce premier épisode de « On a lu… », laissez moi vous présenter : Bike Snob, Chroniques d’un fou du vélo de Eben Weiss (publié en 2013 chez Marabout, ISBN : 978-2501088947, 223 pages au compteur) (pas d’excuse donc pour l’acquérir, l’emprunter ou le mettre sur votre prochaine liste au Père Noel).

Pourquoi j’ai aimé ? 

Tout d’abord parce que ce livre est drôle. Comme vous avez pu le constater, j’essaye modestement (je dis bien MODESTEMENT), de mettre un peu d’humour dans mes billets. C’est pas toujours réussi (je le sais), c’est parfois un peu trop capillotracté (je le conçois), et c’est pas du plus fino (rapport à la fistule anale du précédent billet). Bref : c’est pas toujours réussi mais j’essaye MODESTEMENT. Rien ne m’embête plus dans la lecture d’un blog, qu’un ton préformaté, bateau et plat comme une envide (non, je ne balancerai personne). Un peu d’originalité DIANTRE!

Il faut le reconnaître, on a chacun nos petites fixettes. Je suis certaine que des lecteurs doivent avoir des crises d’urticaire en comptant le nombre de fautes d’orthographe qui ponctuent allègrement mes billets. Personnellement l’orthographe,  quand ça n’atteint pas le niveau des skyblog en mode kikou-lol, cela ne me dérange pas plus ça. Mais lire du Marc Levy dans le texte : non merci! Lorsque j’ai lu l’ouvrage d’Eben (que je prononce personnellement Hé Bin ce qui enlève toute crédibilité au brave homme), j’ai eu l’impression d’avoir devant moi quelqu’un qui essaye d’être drôle (à la différence que lui réussit). Pour preuve un extrait.

Chaque chapitre est introduit par une citation. Au chapitre « Lâcher prise : le fardeau de posséder un vélo » (p. 142), l’auteur nous propose ce bon mot :

« Rien n’est comparable au simple plaisir d’une balade à bicyclette. »

John F. Kennedy

Je suis certaine que ça ne fait pas rire tout le monde mais moi je trouve ça drôle.

Ensuite j’ai aimé ce livre parce qu’il m’a fait réfléchir sur moi, le vélo, l’intérêt du port du casque, l’importance du niveau de ma selle et l’intégration de la civilisation amish dans mon quotidien. Ce qui est intéressant dans l’ouvrage, c’est qu’il est écrit par un vrai cycliste du quotidien (donc pas par un coureur du Tour de France ou par un mec qui arrive à faire du 60 km/h de moyenne sur un vélodrome). Eben (Hé Bin) pratique le vélo tous les jours : c’est son moyen de transport préféré. Il en a même fait son travail à un moment (en étant coursier). Bref! C’est un sportif certes, mais pas un pro (votre ego reste donc en pleine forme lors de la lecture du livre!). L’auteur n’essaye pas de vous convaincre que le vélo c’est LE truc qu’il vous faut (méthode de conviction du type Eglise de Scientologie). Il explique juste au lecteur pourquoi POUR LUI personnellement, c’est une des meilleures inventions que la terre ait vue. Pas de couteau sous la gorge donc, pas d’obligations, juste une réflexion sur POURQUOI JESUS LE VÉLO, DANS TA VIE?

Enfin j’ai aimé ce livre parce qu’il est beau. Passé l’âge de lire Martine et Tom-Tom et Nana, il faut bien reconnaître qu’on met plus l’accent sur le fond que sur la forme, en ce qui concerne les livres. C’est souvent difficile de trouver des livres pour adultes (référence cochonne qui n’en est pas une), qui soient à la fois beaux et plaisant à lire. C’est pourtant le cas de Bike Snob. Dans le monde de l’édition, il est toujours difficile de différencier les volontés de l’auteur de celles de son éditeur. Il m’est donc impossible de vous dire si Eben (Hé Bin) a été associé à la mise en page soignée et très graphique du livre. Moi qui aime les détails, j’ai été servie! Tout au long du livre on retrouve de très jolies illustrations réalisées par Gregory Ryan Klein, qu’on salue s’il nous regarde. Bref le graphisme, c’est un peu le Cherry on the Cake du truc!

En résumé : ce livre m’a plu et je lui mets en 6.5/10 sur mon échelle du livre. Bike Snob n’est pas LE livre de ma vie (pour ça il y a Belle du Seigneur et Le Musée de l’innocence) ; mais c’est un livre que j’ai eu plaisir à lire et qui m’a appris des choses. Alors tenté(e)?

Eben voilà (ah-ah-ah), c’est fini pour aujourd’hui!

Bicyclettement vôtre,

A bientôt,

H.

Les velos fantômes…

Oyé-oyé les cyclistes (et les non-cyclistes),

Aujourd’hui nous allons parler d’un sujet pas vraiment joyeux (deux points, ouvrez les guillemets), : « les risques du métier d’être un cycliste en ville ». Quand on fait du vélo on aime rouler les cheveux au vent (quand on a encore des cheveux sur le caillou qui bique), regarder le paysage, snober tous les automobilistes coincés dans un bouchon et manger des moucherons. Ce qu’on aime beaucoup moins c’est se faire klaxonner parce qu’on prend trop de place sur la route (non être à 2 centimètres de la bordure n’est pas synonyme de sécurité pour un 2 roues), se faire « engueuler » par les piétons parce qu’on roule sur un trottoir (alors que généralement il n’y a personne), ou voir que pour certains l’angle mort n’est qu’un obscur concept qui n’a aucun fondement dans la réalité. Faire du vélo en ville relève parfois du parcours du combattant. Dans certaines métropoles les aménagements sont nombreux (par exemple Berlin), mais dans d’autres il est parfois risqué de s’y aventurer (je ne citerai personne, mais la liste est longue). Le risque est toujours présent et parfois, les conséquences des accidents sont tragiques.

Ghost Bike - Todd Hufmann - (CC BY 2.0°

Un ghost-bike à Londres

Il existe une coutume pour rappeler à tous que certains cyclistes en se rendant tout bêtement à leur travail ou au cours d’une promenade dominicale, ont perdu la vie, et tout cela à cause de quelques secondes d’inattention. C’est un peu le même principe que ces silhouettes noires, que l’on croise sur les routes. Lorsqu’un cycliste a perdu la vie, ses proches repeignent son vélo en blanc et l’installe à l’endroit de l’accident. Ces vélos s’appellent des ghost-bikes. Ces derniers sont parfois customisés avec des fleurs, des rubans ou des effets personnels.

Ghost Bike - Ludovic Bertron -  (CC BY 2.0)

Un ghost-bike à New York

Ce que j’aime dans cette initiative, c’est sa visibilité, son côté « arty » (je suis une fille = j’aime les fleurs et les paillettes), et pas morbide. C’est une manière simple de rappeler que les cyclistes sont des usagers fragiles de la route, et qu’il ne faut pas les oublier. Personnellement je n’ai jamais croisé de vélo blanc, mais si ça devait vous arriver, vous savez désormais la signification de cette présence.

Ghost bike Bogota Sept 13 09 Nicole Cañón - Carlos Felipe Pardo - (CC BY 2.0)

Un ghost-bike à Bogota

En espérant que mon message n’ait pas dissuadé certains d’entre-vous de commencer/continuer à faire du vélo en ville, à bientôt!

Bicyclettement vôtre,

H.

La porte d’entrée

L’année dernière à peine avions nous fini notre semaine de voyage à vélo, que déjà nous pensions au prochain. C’est vous dire si nous étions à fond! Depuis l’infernal décompte a commencé. Je pense que vous n’imaginez pas le degré d’excitation qui est en nous, à la perspective d’une nouvelle épopée à vélo. Même si cela semble improbable, on compte les mois (si si c’est possible), avant que ça n’arrive! Ce voyage représente probablement un échappatoire à quelques difficultés du quotidien (36-15 vie ma vie de psychologue de comptoir), mais quand même : on a hâte. Alors pour patienter on fait plein de projets, on s’imagine déjà sur nos machines, cheveux au vent, on lit, on se documente et surtout on (re)découvre la Bretagne.

Tel l’incipit de notre futur voyage (oui j’ai fait latin au collègue et j’ai bien le droit de me la péter une fois tous les cinq ans), nous avons décidé de partir quelques jours en Bretagne pour la fin d’année 2013 (oui ce billet est très très en retard). Question de nous mettre l’eau à la bouche donc. Petite précision cependant, nous n’y sommes pas allées à vélo. C’est à dire qu’on ne se sentait pas trop de faire un Paris/Saint Malo/Le Mont Saint-Michel/Deauville/Paris sur un deux-roues en plein hiver… On n’est pas du genre téméraire (même si on a fait 253 kilomètres l’année dernière. Oui ça n’a rien à voir, mais c’est juste un petit rappel pour nos nouveaux lecteurs).

Tout a commencé un dimanche de fin décembre. La veille boostées à la motivation, nous avions fixé un programme relativement simple : levé 7h30, départ 9h, arrivée à Saint Malo 14 heures… Pour une raison inexpliquée et indépendante de notre volonté (je suis obligée de le préciser), nos réveils respectifs ont effectivement sonné puis se sont malencontreusement éteints (probablement à cause d’un auguste index). Le programme en a été quelque peu chamboulé.  On a quand même fini par décoller mais à midi. Et nous n’en avons pas honte! Les vacances c’est aussi faire ce qu’il nous plait, quand il nous plait non?

En voiture Simone!

En voiture Simone!

Après quelques heures de voiture, nous sommes arrivées à Saint Malo en fin d’après-midi. Nous avions réservé une chambre individuelle avec salle de bain privée (c’est assez exceptionnelle pour que je le précise) à l‘auberge de jeunesse de Saint Malo. LE GRAND LUXE donc. Rien à signaler, ce n’est pas un 3 étoiles mais le rapport qualité/prix est top, comme à Ostende. Pour info, il y a un garage à vélo protégé. Si nous devons faire étape dans le coin cet été, on ne réfléchira pas deux fois. L’auberge est situé près du bord de mer. Ni une, ni deux (cette expression une fois écrite est vraiment très étrange), on s’est dirigé vers le grand large pour profiter des embruns.

Le bord de mer

La mer à l'orée de la nuit (C'est bientôt le Printemps des poètes alors je participe à ma façon!)

La mer à l’orée de la nuit (C’est bientôt le Printemps des poètes alors je participe à ma façon!)

Moi et mon sabre laser (photo realisée sans trucage : oui je sais c'est fou!)

Moi et mon sabre laser (photo realisée sans trucage : oui je sais c’est fou!)

Personnellement en bonne parisienne que je suis (don’t judge me), je m’attendais à découvrir une ville morte (en mode « week-end de la Toussaint »), où nous aurions croisé deux pelés et un tondu et où trouver une baguette de pain après 17h30 aurait ressemblait à la quête du Saint Graal. Salut-je-m’appelle-Hélène-et-j’aime-les stéréotypes-sur-la-province [lancez moi des pierres]. Force est de constater que je me suis un peu trompée. La ville était bien vivante, elle grouillait de monde et des animations étaient organisées pour la fin d’année. Si vous ne connaissez pas Saint Malo, je vous conseille vivement de vous y rendre. La ville intra-muros est très chouette, la plage belle et le bord de mer est aménagé et pas (encore?) complètement défiguré par des immeubles de 10 étages. J’ai été un peu frustrée de ne rester qu’une demi-journée dans la ville. Pas de doute : j’aimerai y retourner (cet été?).

Saint Malo, la Majestueuse

Les petites rues de Saint Malo

Saint Malo, by night

Pour boire un café : on vous conseille Le café du coin d’un bas de la rue du bout de la ville d’en face du port. Un titre sobre donc, pour un décor tout en épuration.

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C’est chouette, c’est sans chichi, les tables sont assez rapprochés pour discuter avec son voisin (le lien social, j’y crois) et l’accueil est sympa. Petit détail cependant, il y a du monde : il faut donc un peu compter sur la chance pour s’installer. Petit désagrément de mon côté, la serveuse est venue nous voir pour la commande environ 20 secondes après que nous ayons posé nos séants sur les fauteuils du café. Nous avons été servies environ 30 secondes après et priées de payer dans la foulée. Je dois avouer que je n’aime pas trop ce genre de pratique. Ça me donne toujours un peu l’impression, d’être invitée à ne pas trop traîner (parce vous comprenez, il y a du monde qui attend…). Cependant dans la cas ici présent, nous avons pu prendre tout notre temps pour déguster nos « consommations ».

Pour manger une crêpe ou une galette (parce que ça n’est pas tout à fait la même chose) : on vous conseille la creperie Ti Nevez . La crêperie est toute petite. Donc si vous avez l’intention de parler avec votre interlocuteur de vos problèmes bancaires, de votre fistule anale ou de votre mycose ongulaire : c’est pas vraiment l’endroit idéal. Tout le monde chuchote, ce qui crée une ambiance particulière mais très chouette (enfin je trouve). C’est sur que si vous aimez écouter CONTACT FM à fond, le lieu ne vous plaira pas ( si vous écoutez effectivement CONTACT FM à fond, racontez moi comment vous êtes arrivé sur cette page, ça m’intéresse).  Le décor est très « breton tradi-welcome back dans les seventies », l’accueil est top et les crêpes/galettes sont délicieuses. Foncez.

Un peu de cidre peut-être?

Un peu de cidre peut-être?

Après une bonne nuit de sommeil, nous avions prévu pour la journée 2 de découvrir le Mont Saint Michel. Oui le Mont Saint Michel, c’est pas la Bretagne mais comment expliquer alors que dans mon guide vert Michelin Bretagne Nord, en qui j’ai totalement confiance, on trouve une partie dédiée au Mont Saint Michel? Bref! Notre petit-déjeuner pris, nous nous sommes mis en route. Point météorologique : atmosphère fraîche, venteuse mais sèche.

Pour ma part j’avais déjà été il y a fort longtemps dans ce petit bastion, mais pour P. c’était la grande découverte. Après 2 heures de route et délestées de 12 euros (pour le parking), nous avons pris la navette qui nous a emmené au pied du Mont Saint Michel. Point météorologique : atmosphère glaciale, venteuse et humide. Heureusement pour nous, il n’y avait pas foule. Faut dire qu’avec le temps, la visite n’était pas engageante. Je suis certaine qu’entre le 14 juillet et le 15 août, ça ne doit pas être la même histoire.

Quand il fait beau, le mont Saint Michel ressemble à ça. Nous on a eu droit à une version beaucoup plus grisonnante…

Nous avons fait le tour des remparts, admiré les différentes points de vue panoramique, visité le « centre ville » et découvert les coins et recoins du Mont. Point météorologique : les enfants de moins de 3 ans s’envolent s’ils ne sont pas retenus, il semble que le ciel est décidé de déverser dans la journée l’équivalent d’un mois de pluie et ça caille sévère. Initialement nous avions prévu de rester une journée sur le Mont. Rapidement nous nous sommes rendues compte que ça n’allait pas le faire. Point météorologique : à ce stade, je ne sens plus les extrémités de mon corpsNous sommes donc reparties après quelques heures seulement.

Le centrum!

Quel bilan de cette visite? Pas beaucoup de touristes, un temps un peu foireux, l’impression de visiter une ville sans vie uniquement pensée, organisée et dédiée aux touristes : bref, une découverte mi figue-mi far breton! P. et moi sommes de plus en plus convaincues que la découverte d’une région, d’une ville, d’un pays passe par tout, sauf par les visites jugés indispensables.

Nous avons poursuivi notre voyage en Normandie. Nous avons en effet passé le nouvel an à Deauville (oui parce que nous, on est comme ça…). Au programme nous avons joué à un scrabble franco-allemand avec un italien moustachu, P. nous a cuisiné un magnifique poulet vallée d’auge pour la saint Sylvestre, on a fait des jeux bizarres à base de pets et de paillettes qui nous ont beaucoup fait rire, on a pratiqué la gastro ensemble et on a fini par se séparer dans un RER A. Une fin d’année 2013 et un début d’année 2014 tonitruant donc!

C’est tout pour aujourd’hui! 

Bicyclettement vôtre,

A bientôt,

H.

Ps : Henri, ce billet est pour vous!

Il y a du nouveau!

Les amis, j’ai mis moins de trois mois pour vous pondre un nouveau billet : VICTOIRE! Autant vous dire que je ne touche plus terre : se pourrait-il que le saint patron du monde des internets se soit penché sur mon berceau ces dernières nuits pour m’inspirer? (Notabene : si le saint patron de l’amour, de l’argent, et des impôts pouvait également se pencher sur mon cas, ça pourrait éventuellement m’arranger. Merci d’avance).

Permettez moi tout d’abord de vous souhaiter la bienvenue dans notre nouveau « chez nous ».

Nouvelle aventure, nouveau projet, nouveau décor! On a décidé de maroufler virtuellement, pour vous proposer un nouveau chez nous. Z’en pensez quoi d’ailleurs? C’est pas encore parfait mais bon on y travaille (enfin surtout moi, YES-I-AM-A-GROGNASSE). Si vous avez des petites suggestions bienveillantes, elles sont les bienvenues! Au delà de ça, qu’es qui nous/vous attend pour la nouvelle année?

Ce qui va changer :

Notre lieu d’hébergement virtuel

Je vais pas vous mentir,  le précédent blog a été ouvert sur un coup de tête sans vraiment réfléchir au pourquoi du comment du parce que. Je ne sais pas pourquoi mais blog a rimé de suite avec blogger pourtant GOOGLE C’EST LE MAL. En effet, si on lit attentivement les CGU (les Conditions Générales d’Utilisation, pour les non geekophiles de l’assistance), il y a quand même un petit truc qui me chiffonne personnellement. Extrait :

En soumettant des contenus à nos Services, par importation ou par tout autre moyen, vous accordez à Google (et à toute personne travaillant avec Google) une licence, dans le monde entier, d’utilisation, d’hébergement, de stockage, de reproduction, de modification, de création d’œuvres dérivées (des traductions, des adaptations ou d’autres modifications destinées à améliorer le fonctionnement de vos contenus par le biais de nos Services), de communication, de publication, de représentation publique, d’affichage ou de distribution public desdits contenus. 

Donc pour vous la faire rapide, Google fait de votre contenu ce qu’il veut…. Et il ne veut pas 100 balles et un mars en plus l’ami californien? Bref Blogger = Google = Caca (même si avec la nouvelle plateforme, on doit bien se faire entuber par autre part, ne soyons pas naïf).

Une attention plus grande concernant la citation des sources (principalement pour les photos)

L’année dernière, je ne sais si vous avez remarqué mais on a pas du tout, mais alors PAS DU TOUT, fait attention aux sources. On a mis plein de photos dont nous n’avions pas les droits en ligne, petites pilleuses que nous sommes. Et ça c’est pas bien! En même temps, le blog n’étant pas monétisé, c’est pas comme si on s’en était mis plein les fouilles en utilisant le travail d’autres personnes. D’après moi c’est pas la mort mais bon officiellement, on est quand même dans l’illégalité la plus totale. Damn Shit! Cette année on va essayer de faire mieux et surtout pas à l’arrache…

L’ouverture d’une fan page facebook

Plus on est de fous, plus on rit c’est bien connu! On a donc décidé de se lancer dans la grande aventure facebook pour essayer de se faire plein de nouveaux copains. On s’est rendu compte avec P. qu’on avait pas mal de questions sur le voyage, le vélo et surtout sur des détails techniques un peu à la con (du style : mais en fait on mange quoi quand on part à vélo?). Bref! Si les réseaux sociaux nous permettent d’épier la vie de notre collègue de bureau Jean-Michel et de découvrir ce que sont devenus les maudits populaires du collègue, ils permettent aussi l’échange. Voila pourquoi on a créé une fan page. N’hésitez pas à vous y abonner : ça nous ferait super plaisir!

C’est dans 6 mois mais j’ai déjà hâte d’y être!

Ce qui ne va pas changer : 

Le ton du blog

Ami(e) de la blagounette, du calembour et de l’humour de merde soit le bienvenue. Ici on va continuer à essayer d’être drôle sans pour autant toujours y arriver (tagada tsoin tsoin)…

Le fait que P. écrive 1 billet sur 20

Oui je suis mauvaiiiiiise. Mais je serais ravie qu’elle me donne tort!

Les fautes d’orthographe

Si tu es prof de français, je pense qu’il est préférable que tu passes ton chemin  car ce blog va te donner envie de dégainer ton mythique stylo rouge, pour corriger mes boulettes orthographiques. On ne se refait pas hein! D’ailleurs je dois avouer que personne n’a fait de remarque désagréable à ce sujet, sur les 40 et quelques billets que j’ai publiés sur l’ancienne interface. Pourtant j’en connais dans l’assistance que ça doit démanger. Mille mercis! J’ajoute que beaucoup de fautes sont rattrapées grâce à la bienveillance et à la relecture de P.. Qu’elle en soit ici grandement remercier! (mais que ferais-je sans elle? ;))

Pas ou peu de pub

Personnellement s’il y a bien un truc que je ne supporte pas dans le fait de lire un blog, c’est les pubs. Lorsque la réclame prend davantage de place que le texte, j’ai rapidement envie de passer mon chemin. Pour le moment, il est possible qu’il y ait quelques pubs par ci par là. Rien de bien méchant! Prochainement elles auront normalement disparues.

Voila je crois que c’est tout! Une nouvelle fois bienvenue.

A très bientôt pour la suite des aventures,

Bicyclettement vôtre,

H.