Samedi 9 août 2014 : ça y est c’est le grand jour!
Après avoir attendu pendant un an ce voyage, nous voila fin prêtes pour la grande aventure, ou presque parce qu’on ne part pas non plus au fin fond du Tadjikistan (soyez certains que je n’ai rien contre les tadjiks). C’est sous un grand soleil et un ciel bleu que nous nous réveillons. Petit déjeuner, rangement des dernières affaires, installation des vélos sur le coffre de la voiture, le temps d’un dernier au revoir et nous quittons Camaret vers 11 heures. C’est H. & H. qui nous conduisent jusqu’à la Pointe du Raz, notre point de départ. Nous nous mettons en route et faisons un premier arrêt assez rapidement car j’ai oublié mon casque. J’avais préparé chez moi, bien soigneusement, une liste avec toutes les affaires à emmener, le casque devant approximativement figurer en tête mais j’ai réussi à l’oublier. La bonne blague! Le temps de palier cet oubli et nous reprenons la route.
Rien à signaler sur le parcours de la matinée si ce n’est que je constate rapidement que c’est sacrément vallonné. Nous longeons en effet le Menez Hom qui fait parti de la chaîne des Montagnes Noires. Il culmine à à 330 mètres : vous allez me dire que c’est pas bien méchant mais quand même! J’avais mal aux cuisses rien que d’imaginer pédaler sur le bazar. Wikipedia nous indique même que le Menez Hom parait beaucoup plus haut car il est très proche de la mer (à 6 km seulement). Mon impression de grandeur n’était donc pas complétement infondée, non? (NON)
Pour le repas nous faisons une halte sur la plage de Sainte Anne la Palud qui appartient à la commune de Plonévez-Porzay située en baie de Douarnenez. Le mer est basse, la plage est immense, le soleil brille, le vent souffle un peu (on en profite pour manger nos cheveux en même temps que le repas), le fond de l’air est frais mais la vue est royale. En bordure de plage on trouve un modeste Hotel de la plage (de 192 à 487 euros la nuit) plutôt sympathique. La vue des chambres ne doit pas être trop dégueu’ au réveil. On tente un café en terrasse mais à 4 euros le café, on reprend vite la route.

Vue panoramique de la plage de Sainte Anne la Palud (avec à droite un bout du « modeste » relais & châteaux « Hôtel de la plage »…)
Nous arrivons à la Pointe du Raz vers 15 heures. Sur notre road-book initial nous avions envisagé pour le 1er jour du voyage un trajet Pointe du Raz-Pont l’Abbé soit une cinquantaine de kilomètres. Je m’étais dit que peut-être nous aurions pu nous mettre en route dès le samedi mais au vu de l’organisation nous remettons sans problème au lendemain. Nous nous mettons donc en quête d’un camping. On trouve notre bonheur à Kerguidy Izella, un hameau de Plogoff et plus particulièrement à la ferme du bout du monde. C’est un petit camping familial calme et même recommandé par le Routard. On aurait même pu choper un bouteille de cidre gratuite en présentant le guide mais on n’a pas osé.
Pour 2 personnes et un emplacement réservé pour une nuit nous nous en tirons pour 8,50 euros. Qui dit mieux? Je n’aurai de cesse de m’étonner tout au long du voyage des prix très souvent ridiculement petits que nous débourserons pour nous loger. Les plus aventureux me diront probablement que nous aurions pu faire encore plus d’économies en faisant du camping sauvage mais nous avions décidé dès le départ que nous ne choisirions pas cette option.
Nous installons la tente et nos affaire pendant que H. & H. réservent une caravane dans le camping pour la nuit. Nous décidons de visiter Audierne, la ville la plus proche dans la perspective de récupérer de la documentation à l’office du Tourisme. Après nous être désaltérés (d’une bière pour P. et d’un cidre pression pour moi. D’ailleurs à ce sujet quel est l’intérêt du cidre pression? Personnellement je n’ai vu aucune différence avec le cidre en bouteille), nous partons à la conquête de la ville.
Nous nous promenons autour du port, nous nous perdons dans le dédale des venelles du centre historique et nous découvrons l’église Saint-Raymond construite entre le XVIe et le XVIIIe siècle (dans lequel se tient une petite exposition d’art contemporain). L’église étant situé sur les hauteurs de la ville, nous profitons également de la vue sur la mer.

Une autre vue du port avec dans le fond un aperçu des églises Saint Raymond et Saint Joseph sur les hauteurs de la vieille ville.
Nous essuyons quelques gouttes fraiches en fin de journée. Nous faisons quelques courses et rentrons au camping. La soirée suit son cours et je retrouve mes vieilles anciennes sensations de campeur (campeuse ça passe ou pas?). Bonheur des blocs communs et des toilettes collectives! 😉 Nous nous couchons tôt pour mieux avaler les kilomètres du lendemain. La nuit agitée ne permettra pas à P. d’avoir un sommeil des plus calmes, pendant que moi je dormirai comme un bébé! Mais tout ça je vous le raconte la prochaine fois…
J’ai réussi à publier deux billets en moins de deux semaines : je suis joie et fierté. Rendez vous vite (enfin je l’espère) pour le début des choses sérieuses…
Bicyclettement vôtre!
H.
Ps : pour ceux abonnés au blog, il y a un eu un petit loupé concernant cet article. J’ai publié dans un moment d’égarement et de grand n’importe quoi le brouillon. Veuillez m’en excuser! J’ai expié ma faute en me flagellant en place publique. Ca vous va comme sentence?
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